Sanaa - Saba :
L'unité de coordination conjointe des agences de contrôle et du ministère public a tenu une réunion mardi, présidée par Raidan al-Mutawakel, vice-président de l'Autorité nationale suprême de lutte contre la corruption, au cours de laquelle elle a approuvé son programme de travail pour l'année 1446 AH.
La réunion a porté sur la discussion du programme de travail, qui décrit les tâches et les activités conçues conformément aux directives de la direction et aux priorités de la supervision de la coordination.
Le programme intègre les mécanismes de coordination établis pour les organes de contrôle et le ministère public, tels que décrits par le procureur général des poursuites des fonds publics dans la décision du président du Conseil politique suprême n° (93) de 2020 AD.
Ce cadre vise à faciliter et à accélérer la coordination entre les organes de contrôle, le ministère public et d'autres entités au sein de l'unité de coordination, conformément aux lois en vigueur.
Il fait également suite à la décision du président du Conseil politique suprême n° (35) de 1444 AH, qui a adopté le Code général de conduite et d'éthique du travail pour les unités de la fonction publique.
Le programme comprend des mesures pratiques pour la mise en œuvre des mécanismes de surveillance élaborés au cours de l'année 1444 de l'Hégire.
Il précise les procédures nécessaires pour chaque tâche et activité, désigne les personnes responsables de la mise en œuvre et de la supervision et fixe des délais en fonction de la nature des tâches.
Les objectifs du programme sont de traiter les affaires de corruption et de fonds publics, de lutter contre les gains illicites et d'établir des mécanismes pour accélérer leur résolution.
Il vise à renforcer le travail de surveillance entre les agences afin de prévenir efficacement la corruption, de protéger les fonds publics et l'économie nationale et d'assurer la mise en œuvre réussie des projets de développement dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (2022-2026) et de ses plans intérimaires.
Cette initiative devrait contribuer de manière significative à corriger les déséquilibres et à réduire la corruption au sein des institutions de l'État.