Sanaa - Saba :
Le procureur général, le juge Abdul Salam Al-Houthi, a ordonné hier, le lundi, l'achèvement de la surveillance, de la documentation et des enquêtes sur tous les crimes commis par les pays de la coalition d'agression US-sioniste-saoudienne-émiratie au Yémen.
À l'ouverture d'un atelier sur « l'évaluation par le ministère public du travail de surveillance, de documentation et d'enquête sur les crimes d'agression », le ministère public a indiqué aujourd'hui que le ministère public avait auparavant travaillé dur pour surveiller et documenter plusieurs dossiers et qu'il cherchait actuellement à compléter et couvrir toutes les zones où ces crimes ont été commis.
Il a souligné l'importance du rôle du ministère public dans le suivi des crimes en cours commis contre le Yémen, avec précision, professionnalisme et professionnalisme, car il crée des dossiers pour les poursuites judiciaires afin d'assurer la préservation des droits des victimes et de prévenir l'impunité des auteurs de ces crimes, soulignant le respect de la ligne directrice préparée dans cet aspect et travaillant à son développement afin de coordonner et d'unifier les efforts et d'assurer des procédures saines.
À son tour, le chef du bureau technique du ministère public, le juge Ahmed Al-Jandabi, a évoqué les thèmes de l'atelier, au cours duquel 27 juges et employés du bureau technique, du service d'inspection du ministère public, de la justice militaire, l'unité de surveillance, et des agents et procureurs de plusieurs gouvernorats y participent.
Il a souligné que les pays agresseurs n'ont observé aucune règle du droit international humanitaire concernant leur guerre contre le Yémen.
Le juge Al-Jundubi a souligné que le Yémen avait été soumis à une agression 'US'-'israélienne'-'saoudienne'-'émiratie', un crime de guerre et une partie des crimes contre l'humanité en ciblant des groupes yéménites spécifiques et eux-mêmes à l'exclusion des autres.
Le doyen de l'Institut judiciaire supérieur, le juge Muhammad Al-Shami, a salué les efforts du département de formation et de réadaptation du bureau du procureur général dans la mise en œuvre de programmes de formation et l'organisation d'ateliers importants pour améliorer les performances, notamment en matière d'enquête sur les crimes d'agression.
Il a déclaré que la surveillance et l'enquête sur les crimes d'agression constituent l'une des tâches les plus importantes que doit accomplir le ministère public, car elle est liée aux droits publics et privés.
Le juge Al-Shami a déclaré : « Ce qui s'est passé et se passe au Yémen se produit aujourd'hui en Palestine et au Liban, et le criminel en est un », expliquant que les lois et législations internationales à cet égard sont claires dans la criminalisation de toutes les actions qui ciblent les civils et les installations civiles.
Pour sa part, le coordinateur de l'Unité de surveillance du Bureau du Procureur général, le juge Khaled Al-Adeel, a présenté une présentation sur le travail de surveillance et de documentation des crimes d'agression à travers les tâches de l'Unité de surveillance, tandis que le chef de l'Unité de surveillance Le département de formation et de qualification du ministère public, Dr. Khaled Al-Jamra, a examiné un document présenté à l'atelier, intitulé « Enquêter sur les crimes d'agression selon les résultats de la vision du nationalisme ».
Le témoignage de l'une des victimes civiles innocentes de l'agression a également été entendu, outre un bilan du travail de surveillance, de documentation et d'enquête sur les crimes d'agression au sein du secrétariat de la capitale, présenté par un membre du parquet pénal spécialisé, le juge Khaled Omar.