Genève - Saba :
Amnesty International a dénoncé hier la décision des autorités ennemies sionistes d'interdire le travail de l'UNRWA, soulignant qu'elle est « déraisonnable, constitue une attaque claire contre les droits des réfugiés palestiniens et revient à criminaliser l'aide humanitaire ».
La secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a déclaré le mercredi dans un communiqué qu'elle a publié que la décision sioniste va exacerber la crise humanitaire déjà désastreuse dans la bande de Gaza.
Elle a poursuivi : "Il est clair que le but de la décision d'interdire l'UNRWA est de rendre impossible le travail de l'agence dans les territoires palestiniens occupés en imposant la fermeture de son siège à Jérusalem-Est et en mettant fin aux visas d'entrée pour ses employés."
Callamard a considéré la loi sioniste comme « horrible et inhumaine », appelant la communauté internationale à se précipiter pour condamner cette loi dans les termes les plus forts possibles et à faire pression sur le gouvernement sioniste pour qu’il l’abolisse et l’annule.
Elle a souligné que l’UNRWA a joué un rôle indispensable en fournissant de la nourriture, de l’eau, une aide médicale, une éducation et un abri à environ deux millions de Palestiniens à Gaza, qui ont été déplacés de force et soumis à une famine « orchestrée ». Conséquence du génocide sioniste qui dure depuis plus d’un an.
Concernant la légalité de la loi d'occupation de la Knesset interdisant l'UNRWA, Callamard a indiqué que la loi contredit l'ordre de la Cour internationale de Justice d'assurer l'arrivée d'une aide humanitaire adéquate et de faciliter la fourniture de services de base.
Un responsable du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a déclaré que la décision de la Knesset de l'occupation d'interdire le travail de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) conduirait à une aggravation de la situation dans la bande de Gaza.