New York - Saba :
Le commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a appelé hier, le dimanche, à se concentrer sur la fin du conflit, au lieu de se concentrer sur l'interdiction de l'agence ou sur la recherche d'alternatives.
Lazzarini a averti que le démantèlement de l’UNRWA en l’absence d’alternative efficace privera les enfants palestiniens de la possibilité d’accéder à l’éducation, notant que l’avenir de l’éducation des enfants n’est pas abordé dans les discussions des experts et des politiciens sur le remplacement de l’agence.
Il a ajouté dans un communiqué : « Jusqu'en octobre de l'année dernière, l'agence assurait l'éducation à 300 000 enfants à Gaza, soit la moitié du nombre d'enfants en âge scolaire, et ils manquent désormais leur deuxième année d'école. »
Selon Lazzarini, 50 000 enfants étudient dans les écoles de l'UNRWA en Cisjordanie, soulignant que l'UNRWA est la seule agence des Nations Unies qui dispense une éducation directement dans les écoles.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a déclaré qu’il ne pouvait pas se substituer à l’UNRWA dans la bande de Gaza, soulignant qu’il est considéré comme l’épine dorsale de l’aide humanitaire à Gaza de la Palestine, en réponse à l’interdiction par l’entité sioniste ('israélienne') du travail de l’UNRWA.
