Washington - Saba :
L'encyclopédie internationale Wikipédia a décidé hier, le vendredi, de renommer la page de l'encyclopédie internationale, initialement intitulée « Allégations de génocide lors de l'attaque « israélienne » contre Gaza en 2023 », pour devenir « Le génocide de Gaza ».
Cette décision intervient après que l'Afrique du Sud a déposé une plainte le 11 janvier 2024 devant la Cour internationale de Justice, le principal organe judiciaire des Nations Unies, pour qualifier les actions d'Israël à Gaza de « génocide » et pour prendre des mesures l'obligeant à mettre fin à la guerre. De nombreuses organisations ont organisé ce procès depuis le monde entier.
Les éditeurs de l'encyclopédie à contenu libre, fondée en 2001, sont arrivés à la conclusion que l'accusation de génocide (par l’ ‘israélien’) est suffisamment valable pour lever toute ambiguïté dans le titre de la page. Après de longues discussions, il a été décidé qu’il y avait suffisamment de preuves à l’appui de la part d’experts et d’universitaires spécialisés dans les questions de génocide pour appliquer le terme de génocide à la guerre d’Israël contre Gaza une fois que ses conditions étaient remplies.
La décision de Wikipédia est également conforme aux conclusions présentées par des organisations de défense des droits de l'homme telles qu'Amnesty International. Elle n'a aucun poids juridique, mais elle devrait avoir un impact culturel et politique sur l'opinion publique mondiale.
La page Wikipédia « Génocide de Gaza » a également cité près de 800 sources, y compris des reportages d'actualité, journalistiques, sur les droits de l'homme et sur le terrain. Ces sources comprenaient plus de 80 rapports sur la guerre « israélienne » contre Gaza.
La page – traduite en 16 langues, dont l'arabe, le turc, le français, l'espagnol, le chinois, l'indonésien et d'autres – commence par souligner que « des experts, des gouvernements, des agences des Nations Unies et des organisations non gouvernementales accusent Israël d'avoir commis un génocide contre le peuple palestinien au cours de son mandat ». bombardements de la bande de Gaza depuis octobre 2023. »
La page cite un certain nombre d'experts et d'universitaires, dont Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens, et la question des intentions d'« Israël » est l'un des principaux aspects qui apparaît dans le débat sur la réalité du génocide ou non. La page indique : « Divers observateurs, dont la rapporteuse spéciale de l’ONU Francesca Albanese, ont souligné les déclarations de responsables israéliens indiquant une intention de détruire la population de Gaza, une condition nécessaire pour atteindre le seuil légal du génocide. »
La page considère que la Convention sur le génocide de 1948 définit le génocide comme l'un des « cinq actes commis dans l'intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Les actes en question consistent notamment à tuer des membres du groupe, à leur infliger de graves dommages physiques ou mentaux, à imposer des conditions de vie destinées à détruire le groupe, à empêcher les naissances et à retirer de force des enfants du groupe.
La page confirme que le « génocide » est un crime d’intention particulière ; Délibérément perpétrés, avec des victimes ciblées sur la base de leur appartenance réelle ou perçue à un groupe protégé, des génocides tels que le génocide cambodgien, le génocide rwandais et le massacre de Srebrenica en Bosnie ont donné lieu à des poursuites devant la Cour pénale internationale.
Depuis le 7 octobre 2023, l'ennemi sioniste commet un génocide à Gaza - avec le soutien absolu des États-Unis et devant le monde entier - qui a fait plus de 146 000 morts et blessés Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, au milieu de destructions massives et de famine qui ont tué des dizaines d’enfants et de personnes âgées dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.
L’ennemi sioniste poursuit ses massacres, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza de la Palestine.