L'Irak envoie des messages à la communauté internationale concernant les menaces de l'entité sioniste


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Agence de Presse Yéménite
L'Irak envoie des messages à la communauté internationale concernant les menaces de l'entité sioniste
[24/ Novembre/2024]
Bagdad - Saba :

Le ministère irakien des Affaires étrangères a envoyé hier, le samedi, des lettres officielles au Conseil de sécurité, au Secrétaire général des Nations Unies (ONU), à la Ligue arabe et à l’Organisation de la coopération islamique, en réponse aux menaces de l’entité sioniste (l’israélien du soi-disant ‘Israël’ d’apartheid satanique) d’attaquer l’Irak.



Selon ce qui a été rapporté par les agences de presse irakiennes, aujourd'hui samedi, le ministère a confirmé dans ses messages que « l'Irak est considéré comme un pilier de stabilité dans son environnement régional et international et fait partie des pays les plus attachés aux principes de la charte des Nations Unies.



Les messages irakiens indiquaient que « le message de l'entité sioniste au Conseil de sécurité fait partie d'une politique systématique visant à créer des allégations et des prétextes dans le but d'étendre le conflit dans la région ».



Le ministère a souligné que "le recours de l'Irak au Conseil de sécurité résulte de son souci de voir le Conseil remplir son rôle dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales, et de la nécessité de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à l'agression sioniste dans la bande de Gaza et au Liban" et obliger l'entité sioniste (‘israélienne’) à mettre fin à la violence en cours dans la région et à cesser de proférer des menaces.



Le ministère a expliqué que "l'Irak tenait à faire preuve de retenue quant à l'utilisation de son espace aérien pour cibler un pays voisin", soulignant "l'importance de l'intervention de la communauté internationale pour mettre fin à ces comportements agressifs, qui constituent une violation flagrante des principes du droit international". ".



Les messages soulignent également que « l'Irak appelle à des efforts internationaux concertés pour mettre fin à l'escalade israélienne dans la région et garantir le respect des lois et conventions internationales, ce qui contribue à renforcer la sécurité et la stabilité dans la région ».



Elle a poursuivi : « L’Irak a demandé que la lettre soit distribuée aux États membres et déposée en tant que document officiel auprès des organisations compétentes. »

Le membre de l'Alliance Al-Fatah, Salam Hussein, a confirmé samedi que l'accord de sécurité entre Bagdad et Washington oblige ce dernier à sécuriser l'espace aérien irakien contre toute agression visant Bagdad, tout en appelant le gouvernement à mettre fin à cet accord dans le cas où l’Amérique y renoncerait.



Hussein a déclaré dans une déclaration à l'agence Al-Malouma : « Le gouvernement a un accord de sécurité spécifique en vertu duquel les États-Unis sont obligés de protéger l'espace aérien irakien de toute agression visant Bagdad », notant que « le gouvernement est tenu de mettre fin à cet accord au cas où l’Amérique renoncerait à ses promesses. »



Il a ajouté : « L'entité sioniste ne peut pas lancer une agression contre l'Irak sans l'approbation américaine, et par conséquent Bagdad ne restera pas silencieux et aura une réponse et une position en même temps », notant que « l'Amérique se rend compte que l'ouverture d'un front avec l'Irak sera compliquer la scène et aura des conséquences majeures. »



Il a souligné "la nécessité pour l'Irak de disposer d'un système de défense avancé pour défendre sa souveraineté et sa sécurité contre toute agression extérieure".



Le gouvernement avait annoncé plus tôt avoir envoyé des lettres officielles au Conseil de sécurité, au Secrétaire général des Nations Unies, à la Ligue arabe et à l'Organisation de la coopération islamique, en réponse aux menaces de l'entité sioniste d'attaquer l'Irak, tout en indiquant que le La lettre de l'entité au Conseil de sécurité fait partie d'une politique systématique visant à créer des allégations et des prétextes visant à étendre le conflit dans la région.